Bien-être mental

Les indépendants obtiennent de meilleurs scores en matière de bien-être mental que les salariés actifs. Dans le Longevity Report de NN, les indépendants obtiennent en moyenne un score de 7,4 sur 10 sur le Wellbeing Index, tandis que les salariés actifs obtiennent un score de 6,8. L’Enquête Nationale sur le Bonheur de NN-UGent confirme cette tendance : lorsqu’on leur demande dans quelle mesure ils pensent que leur vie a un sens, les indépendants se donnent un score moyen de 6,9, nettement supérieur au 6,0 pour les salariés actifs. 

 

Bonheur au travail

 

Les indépendants sont les plus heureux au travail. Ils attribuent à leur bonheur au travail un score de 7,3 sur 10, ce qui est nettement supérieur aux 6,6 des salariés actifs. En revanche,  les indépendants sont à la traîne par rapport aux salariés en matière d’équilibre travail-vie privée : 30,2 % des indépendants en sont en effet insatisfaits, selon l’Enquête Nationale sur le Bonheur de NN-UGent. Ils obtiennent par contre de bons résultats sur d’autres piliers importants du bonheur au travail, comme le sens et l’utilisation des compétences et de l’expertise. 

Stress

Tout n'est évidemment pas rose dans le monde des indépendants. Ainsi, 28 % des indépendants ressentaient fréquemment voire constamment des niveaux de stress élevés en 2024. De plus, une personne sur quatre trouve difficile de supporter la responsabilité de la gestion de sa propre entreprise. 

 

Burn-out

 

Ce stress se traduit également par un risque de burn-out. 13 % des indépendants se trouvent en zone rouge et sont exposés à un risque élevé. 9 % se situent en zone orange et doivent être vigilants. Au total, 22 % des indépendants courent donc un risque accru de burn-out. C’est un cliché, mais il y a une très grande base de vérité : les indépendants sont des travailleurs acharnés. Les indépendants moyens effectuent des semaines de travail de 53 heures. Plus d’un travailleur sur trois (35 %) travaille presque de manière standard six jours sur sept. 

Il n'y a rien de mal à travailler dur, mais il faut veiller à ce que l'élastique ne s’étende pas trop et à ce que les indépendants puissent encore récolter suffisamment de fruits de tous ces efforts. Le risque de burn-out double presque lorsque les indépendants travaillent 60 heures ou plus pour un revenu mensuel net inférieur à 3 000 euros.