« 50 % des indépendants ont vu leur chiffre d’affaires diminuer depuis le début de la crise. Pour 32 %, il a même diminué de plus de 25 %. »
« Il y a beaucoup d’indépendants qui éprouvent aujourd’hui des difficultés financières. J’estime que les chiffres réels seront encore plus élevés, car nous, Belges, n’aimons pas admettre que les choses vont mal. Ici, nous voyons l’échec comme une chose négative. Aux États-Unis, par exemple, c’est complètement différent. Ils ont une mentalité entrepreneuriale plus saine ; vous pouvez essayer, échouer et vous relever. En Belgique, nous acceptons cela plus difficilement. D’un autre côté, les choses ne vont pas mal pour tout le monde. 32 % des indépendants ne rencontrent aucune difficulté financière. De nombreuses entreprises ont pu rester ouvertes, ont fait preuve de créativité dans leurs services ou leurs produits, ou se portent mieux qu’avant. Pensez aux magasins de bricolage et aux jardineries. Tout n’est donc pas si sombre. »
« 28 % des indépendants déclarent dépendre des mesures actuelles liées au coronavirus pour la survie de leur activité. »
« Grâce à l’aide du gouvernement, de nombreux indépendants peuvent tenir le coup. Lorsque celle-ci disparaîtra, cela peut avoir des conséquences importantes. Le gouvernement réagit à cette situation avec le « tax shelter covid-19 ». Cela favorise l’achat d’actions de sociétés ayant une forte perte de chiffre d’affaires. Des solutions moins connues sont le tax shelter pour les start-ups et les entreprises de croissance, le prêt win-win, le prêt « coup de pouce », le prêt proxi, etc. La Belgique bénéficie également d’un accompagnement européen pour aider les indépendants à se remettre sur pied. Espérons que nous pourrons limiter les dégâts de cette façon. »
« Malgré la baisse du chiffre d’affaires, les indépendants conservent en moyenne leur sérénité financière »
« C’est positif. Les indépendants peuvent aussi en tirer des leçons. Ce n’est pas la première fois qu’ils connaissent une crise, il suffit de penser à la crise bancaire de 2008. Cela a appris à beaucoup d’entre nous l’importance d’avoir de la marge. En revanche, l’engouement pour l’entrepreneuriat reste très élevé, il n’y a jamais eu autant de nouveaux indépendants qu’en 2020. C’est bien sûr lié à la crise. Ceux qui ont eu plus de temps ont pu se risquer à transformer cette boutique en ligne qui était un passe-temps en une activité véritablement indépendante. Enfin, l’économie locale a également reçu un coup de pouce. Il y a donc bien eu des impulsions positives lors de la crise et c’est bon pour notre tranquillité d’esprit. »
« Les indépendants ont tendance à être mieux préparés financièrement »
« Cela garantit aux indépendants de bénéficier d’une grande tranquillité d’esprit sur le plan financier. Les chiffres montrent qu’ils obtiennent un score élevé en matière de connaissances financières et se disent bien préparés pour leur avenir financier. Souvent, un indépendant est amené à se pencher sur ses finances, avec ou sans son comptable. La participation active aide beaucoup. Ils ont également tendance à avoir plus de réserves d’épargne, de produits financiers ou d’autres investissements. Pour les indépendants pour lesquels ce n’était pas encore le cas, la crise du coronavirus sera un signal d’alarme : tout peut se terminer d’un coup, comme lorsqu’on tombe malade ou lorsqu’on meure soudainement. C’est pourquoi vous devez vous assurer contre ce risque. Cela peut se faire par le biais d’un revenu garanti et de l’assurance chef d’entreprise, mais aussi en prévoyant un coussin d’épargne. La planification financière est extrêmement importante pour notre sérénité. »
Vous voulez en savoir plus sur l’impact de la crise sur la sérénité financière des indépendants ? Lisez les résultats du Baromètre de Sérénité financière ici.