Les Belges retraités s'inquiètent de leur situation financière

Les résultats du dernier Baromètre de sérénité financière d'octobre 2021 en quelques mots :

• Les soucis financiers sont de plus en plus nombreux. 22 % des Belges sont très inquiets de leur situation financière. Cela représente une augmentation de 5 % en moyenne par rapport aux moments de mesure précédents. Depuis mars 2020, le pourcentage fluctue généralement autour de 16-17 %.
• Nous constatons cette augmentation surtout chez les retraités et les femmes. Pour les retraités, le nombre de personnes inquiètes de leur situation financière a doublé, passant de 9 % en mars 2021 à 21 % en octobre 2021. Pour les femmes, il s'agit d'une augmentation de 8 %, passant de 16 % en mars 2021 à 24% en octobre 2021.

Selon Bart Chiau, expert senior chez NN et professeur à l'UGent, plusieurs éléments peuvent expliquer cette inquiétude croissante : « D'une part, les coûts fixes augmentent en raison de la hausse des prix de l'énergie, et d'autre part, la crise du coronavirus continue de jeter des bâtons dans les roues de certains secteurs. Les précédents Baromètres ont déjà montré que les femmes épargnent beaucoup moins que les hommes. Cela a un impact sur votre tranquillité d'esprit financière. Les retraités, en revanche, semblent s'inquiéter davantage de l'incertitude qui entoure leur retraite. Cela peut être dû au débat sur la réforme des retraites et à l'absence d'une politique claire à long terme à ce sujet ».

• Pour 28 % des pensionnés, la pension légale ne suffit pas à couvrir les dépenses de base. En outre, la dernière enquête montre que 38 % des plus de 65 ans craignent que le gouvernement ne soit pas en mesure de continuer à verser les pensions.
• De nombreux retraités ne peuvent pas maintenir le niveau de vie qu'ils avaient avant la retraite. Pour 10 %, ce n'est plus possible. 31 % sont dans une situation plus difficile mais peuvent encore s'en sortir. 14 % sont mieux lotis, 45 % vivent financièrement comme avant la retraite.
• Bien que le débat sur les retraites se poursuive, de nombreux Belges ne sont pas d'accord avec les propositions actuellement sur la table. Par exemple, seuls 9 % de la population soutiennent la proposition de la ministre des Pensions Karine Lalieux d'avoir 10 années de travail effectif pour être éligible au calcul de la pension minimale. 15 % pensent que le nombre d'années effectivement travaillées devrait être fixé à 20. Près de la moitié de la population (48 %) souhaite aller au-delà des conditions posées par le gouvernement : 28 % opteraient pour 30 années de travail effectif, 20 % même pour 40.

Plus d'informations :

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• Lisez le communiqué de presse complet sur le débat sur les pensions et les préoccupations financières des Belges.