Rik a 67 ans et profite de sa retraite depuis deux ans. Pour lui, le rôle de la pension légale a toujours été clair : « Ceux qui ont eu une carrière active pendant de nombreuses années méritent une pension légale qui couvre plus que l’essentiel. »
Mais il faut y apporter un peu de nuance : « Ce qui est synonyme de vie confortable pour l’un peut ne pas l’être pour un autre. Aujourd’hui, la pension nette représente en moyenne 66 % du revenu que l’on percevait avant[1]. Vous devez décider pour vous-même si ce montant est suffisant pour maintenir votre niveau de vie d’avant la retraite. Si ce n’est pas le cas, il est préférable de constituer les réserves d’épargne nécessaires. »
Pour Rik, c’est là que le bât blesse : « Quand on parle du coût croissant des pensions, on pointe tout de suite du doigt le vieillissement de la population. Il y a pourtant d’autres questions qui doivent être abordées. Aujourd’hui, 87 % des fonctionnaires perçoivent une pension nette de 1 500 euros, seuls 20 % des salariés peuvent espérer ce montant, et ceux qui ont toujours été indépendants peuvent carrément l’oublier. Au lieu de sacrifier le confort, il faudrait d’abord réduire les pensions trop généreuses des fonctionnaires les plus hauts placés ou au moins les encourager à travailler plus longtemps. »
Rik n’a pas pu compter sur une belle pension complémentaire : « C’est pourquoi j’ai également eu recours aux troisième et quatrième piliers. Ce dernier, en particulier, devient plus important pour moi à mesure que ma retraite avance. Grâce à cette répartition, je peux bel et bien profiter d’une retraite confortable. Je ne peux que le recommander à tout le monde. »
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