Welke richting gaat de economie uit? En welke kansen biedt dit voor beleggers?

Tijdens een druk bijgewoond webinar van NN lichtte econoom Pascal Paepen de economische vooruitzichten voor de komende maanden toe. In één ruk gaf hij beleggers meteen enkele handige tips! Ontdek hier wat je van de economie en de financiële markten mag verwachten.

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Dans cet article

    « Le sentiment d’incertitude persiste pour l’instant. Les perspectives économiques sont plutôt sombres, les déficits budgétaires sont élevés.  Les tensions politiques et géopolitiques dans différentes régions persistent également et la croissance à moyen terme est menacée par les défis climatiques et démographiques.  Néanmoins, les marchés boursiers se sont bien comportés en 2024. La seule question est de savoir si cela peut durer dans les années à venir... », commente Pascal Paepen.

     

    Perspectives économiques

    Que nous dit la conjoncture économique ? Il y a de bonnes nouvelles : jusqu’à présent, une récession a été évitée, le chômage reste faible et les bénéfices des entreprises sont élevés. Mais les secteurs industriel et de la construction sont au plus bas, les taux d’intérêt sont élevés et l’économie chinoise est décevante. Des signaux variables, donc.

    À quoi peut-on s’attendre du point de vue économique, d’après Paepen ?  « La situation varie selon les régions : les États-Unis, l’Europe ou la Chine.  Aux États-Unis, le chômage a augmenté de 0,5 %, mais il reste à un niveau historiquement bas.  Cela signifie-t-il qu’une récession s’annonce ? Pas nécessairement, car les États-Unis connaissent beaucoup de migration.  L’augmentation du  chômage n’est donc pas dû à une baisse de la demande des employeurs.  Et pourtant... la réserve d’épargne que de nombreux Américains avaient accumulée pendant le coronavirus, est presque épuisée.  De plus, les prix de l’immobilier demeurent trop élevés pour beaucoup d’Américains. Il faut donc encore un peu attendre et voir s’il n’y aura quand même pas une récession. »

    Et qu'en est-il des élections présidentielles ? « Même si Trump semblait en route vers une victoire facile, cela semble maintenant quand même serré. Pour les investisseurs, cela a peu de sens de déjà vouloir miser sur une victoire de Trump ou de Harris en investissant spécifiquement dans certains secteurs. Ça reste de la spéculation. Une approche d’investissement large et diversifiée me semble plus sensée. »

    En Chine, selon Paepen, il y a à nouveau un peu plus d’optimisme. Les entreprises chinoises sont très performantes dans la production de voitures électriques et le gouvernement chinois mise fortement sur l’éducation. Les perspectives sont donc que l’économie chinoise va se redresser.

    Dans la zone euro, la confiance des consommateurs est à nouveau en hausse. Une récession est toujours possible, mais peu probable.

    « Le FMI et l’OCDE tablent sur une croissance de l’économie mondiale d’environ 3 %. Pour les pays émergents, elle serait même d’environ 4 %, pour l'"Occident riche", de 2 %.  Le Bureau fédéral du Plan envisage une croissance limitée de l’économie belge, ce qui exclut tout scénario de décroissance. »

     

    Foyers géopolitiques

    Il y a bien sûr des risques géopolitiques : Russie-Ukraine, Moyen-Orient, Chine-Taïwan... mais ces points chauds sont intemporels. Et devinez quoi ?  Dans l’ensemble, les marchés financiers n’en tiennent pas tellement compte et considèrent que tout s’arrangera, en fin de compte.

     

    L’inflation baisse, et maintenant ?

    La forte inflation d’il y a quelques années est maintenant retombée, grâce aux nombreuses hausses des taux d’intérêt des banques centrales. « Des réductions des taux d’intérêt s’annoncent donc.  Je m’attends à ce que la norme de 2% d’inflation, que beaucoup de banquiers centraux ont ciblée depuis des années, soit progressivement abandonnée.  Je m’attends à ce que 3 % soit plutôt la norme à l’avenir. »

    Il existe effectivement un certain nombre de tendances qui peuvent avoir un effet à la hausse sur l’inflation :

    • On envisage d’imposer des taxes plus élevées sur les importations à bas prix en provenance de Chine. Cela peut augmenter l’inflation.
    • Idem pour les lourds investissements qui se font aujourd’hui dans l’intelligence artificielle. À long terme, cela aura certainement un rendement, mais aujourd’hui, ils coûtent cher. Et ils entraînent, entre autres, une forte augmentation du prix des puces.
    • Le vieillissement coûte aussi beaucoup d’argent, et les déficits publics sont déjà très élevés.

    Les taux d’intérêt à court terme baisseront sans doute plusieurs fois au cours de l’année à venir, sauf au Japon, où on s’attend à une hausse des taux d’intérêt.  Le taux d’intérêt à long terme va-t-il dès lors aussi baisser ? « Peut-être, mais pas autant. C’est certainement une bonne nouvelle pour ceux qui veulent investir dans des obligations à long terme. »

     

    Qu'en est-il des marchés boursiers ?

    Quelles sont les perspectives des marchés boursiers ? « Pour de nombreuses entreprises, le chiffre d’affaires augmente, non seulement par la hausse des prix, mais aussi simplement par une production plus importante.  Les marges bénéficiaires augmentent, on travaille plus efficacement.  Les analystes sont donc optimistes, même si certains nuages sombres se maintiennent au-dessus des perspectives pour les entreprises :

    • Que se passerait-il, s’il y avait quand même une récession ?
    • Quid, si le taux d’intérêt à long terme demeurait élevé ?
    • Qu’en serait-il, si les gouvernements augmentaient les impôts ?
    • Et si, la réglementation augmentait ?
    • Et si la guerre s’intensifiait dans certaines régions ?
    • Qu’en serait-il, si l’engouement pour l’IA se calmait ?

    Celui qui a, jusqu’à présent, investi dans les « Magnificent Seven » (Apple, Meta, Alphabet, Tesla, Amazon, Nvidia et Microsoft), a été gâté ces dernières années.  Les cours des actions de ces sociétés ont énormément augmenté au cours de cette période, ce qui leur laisse maintenant des ratios cours-bénéfices élevés. » Mais, en tant qu’investisseur, vous devez oser regarder au-delà de ces géants technologiques. « Il y a aussi beaucoup de petites entreprises dans lesquelles il est très intéressant d’investir. »

     

    Investir à long terme

    « Celui qui veut se constituer un patrimoine, fait bien d’investir. Si vous vous limitez à des comptes d’épargne ou à terme, vous perdez du pouvoir d’achat. Avec l’expiration du bon d’État, plusieurs banques ont fait la promotion des comptes à terme à six mois ou à un an. Le risque de réinvestissement est dès lors très important.  Avec les réductions des taux d’intérêt qui arrivent, il y a un très grand risque qu’après six mois ou un an, vous ne puissiez réinvestir qu’à un taux d’intérêt plus faible. Vous devriez aussi tenir compte de cet argument, lorsque vous songez à épargner et à investir. »

     

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