Vous êtes étudiante en dernière année de marketing, vous sentez-vous heureuse en ce moment ?
En ce moment, je suis heureuse parce que je suis entourée des bonnes personnes et je me sens bien dans ma peau. De plus, j'ai consciemment choisi de prendre mes distances avec les personnes qui apportent de la négativité dans ma vie.
Quels sont les facteurs qui ont un impact significatif sur votre bonheur ?
Les personnes avec lesquelles j'interagis : la famille et les amis sont très importants. Et si mes proches sont heureux, je le suis aussi. Mais l'école a aussi un impact important sur mon bonheur. Une fois que tout se passera bien à l'école et que je ne ressentirai plus de stress, je me sentirai beaucoup plus heureuse.
C'est parce que je suis très empathique et que je m'intéresse rapidement aux soucis des autres. On peut me comparer à une éponge. Si vous êtes triste, je l'absorbe et je me sens triste à mon tour.
Quand avez-vous été plus heureuse ? Avant, pendant ou après la pandémie de Covid-19 ?
Avant la pandémie de Covid-19, je me sentais plus heureuse. Pendant la pandémie, je me sentais également heureuse parce qu'il n'y avait plus de stress extérieur (école, travail, ...) Mais depuis la fin de la pandémie, j'ai l'impression qu'il faut beaucoup plus d'énergie pour maintenir des contacts sociaux. L'idée même de sortir et d'avoir des relations sociales me fatigue mentalement. Je m'ouvre beaucoup moins et je me ferme davantage. La pandémie a également entraîné la dilution de nombreuses relations. Les gens sont aujourd'hui plus concentrés sur eux-mêmes et moins sociaux, semble-t-il. Lors des fêtes, on ressent une atmosphère différente de celle qui régnait avant la pandémie.
Qu’avez-vous ressenti lorsque les dernières mesures ont finalement été levées ?
Lorsque les mesures ont été levées, j'ai d'abord été très contente. Mais quand j’y pense maintenant, j’ai l'impression que la vie est devenue beaucoup plus ennuyeuse depuis la Covid-19.
Parfois, le confinement me manque. C'était une cure de désintoxication forcée et cela faisait du bien. Nous avons été isolés de tout pendant un certain temps et nous n'avions plus d'obligations. C'est libérateur en quelque sorte. Pourtant, je ne supporterais pas mentalement un autre confinement. Même si je m'ouvre moins qu'avant, je n'aurais pas le cœur à me refermer complètement sans aucun contact social. En tant qu'être humain, on a tout simplement besoin de liberté, j'en suis convaincue.
Si vous voulez en savoir plus sur l'Enquête nationale du Bonheur de NN et de l'UGent concernant le bonheur des Belges, 3 ans après le premier confinement et 8 mois après la fin des mesures liées à la pandémie, vous pouvez consulter ce lien.
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