Les Belges sont désireux d'apprendre, mais tout le monde ne passe pas le cap
Une enquête menée par l'assureur vie NN auprès de plus de 1500 Belges révèle que 67 % des Belges actifs1 sont ouverts à un changement de carrière. Cependant, plus de la moitié (52 %) d'entre eux n'ont pas investi dans le développement de leurs connaissances et compétences professionnelles au cours des trois dernières années2. Plus on vieillit, moins on investit. En fait, 20 % d'entre eux indiquent même qu'ils n'apprennent plus rien au travail3. L'envie d'évoluer est donc là, mais tout le monde ne prend pas les choses en main. Pourquoi donc ?
Figure 1 : Au cours des trois dernières années, j'ai beaucoup investi dans le développement de mes compétences et connaissances professionnelles.
N = 847
« Tant l'employé que l'employeur doivent prendre leurs responsabilités. En tant qu'individu, une soif d'apprendre est essentielle pour pouvoir suivre l'évolution rapide des emplois et du marché du travail d'aujourd'hui. Cela est indépendant de l'âge et détermine votre "employabilité". D'autre part, il incombe également à l'employeur de veiller à ce que ses employés se familiarisent avec les dernières technologies, méthodes et techniques. Chez NN, l'une des deux compétences fondamentales que nous attendons de chaque employé est le "développement personnel". Nous avons délibérément choisi de l'intégrer à nos objectifs, car sinon elle est trop souvent négligée. Nous voulons que nos collaborateurs travaillent à leur développement, et nous sommes heureux d'y contribuer financièrement. Les employeurs qui n'investissent pas dans le développement de leurs employés peuvent les perdre, ou risquent de voir leur entreprise perdre sa pertinence au fil du temps », explique Els Brusselmans, Chief HR Officer chez NN.
L'impact financier de l'apprentissage tout au long de la vie est un frein
L'enquête de l'assureur vie NN montre que l'impact financier d'une interruption temporaire de carrière, ou le coût d'une formation complémentaire, est un frein pour beaucoup. 44 % indiquent qu'ils aimeraient étudier pendant quelques années ou suivre un cours pour changer l'orientation de leur carrière, à condition que cela soit financièrement possible.
Figure 2 : Si c'était financièrement possible, je ferais des études ou une formation pendant quelques années afin de changer l'orientation de ma carrière et de pouvoir travailler plus longtemps
N = 1564
L'envie d'étudier ou de suivre un cursus pendant quelques années supplémentaires diminue avec l'âge. Il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Les personnes ayant eu une éducation courte sont les moins enclines à faire des études supplémentaires ou à suivre un cours supplémentaire.
Figure 3 : Si c'était financièrement possible, je ferais des études ou une formation pendant quelques années afin de changer l'orientation de ma carrière et de pouvoir travailler plus longtemps
N = 1564
« On n'est jamais trop vieux pour étudier ou apprendre. La connaissance de soi augmente avec l'âge, de sorte que vous avez une meilleure idée de vos qualités et de vos talents. Vous pouvez utiliser cette maturité comme boussole pour choisir une nouvelle direction », explique Els Brusselmans, Chief HR Officer chez NN.
Quelles sont les possibilités financières ?
Le gouvernement wallon offre déjà de nombreuses incitations à la formation. Vous pouvez notamment prendre un congé-éducation.
Il existe de nombreuses possibilités, mais elles ne sont pas toujours connues ou suffisamment accessibles pour un grand nombre de personnes. `
Vous avez l'ambition de vous former vous-même ? Informez-vous donc ! Voici un certain nombre de sites portails qui peuvent vous aider dans votre démarche :