« Tout le monde vit à un rythme effréné. Il y a peu de place pour parler de la mort. »

Le Baromètre de Sérénité Financière montre que moins de la moitié des Belges ont déjà discuté avec leur partenaire des conséquences financières que pourrait avoir un décès soudain de l’un d’eux. Pourtant, une telle situation n'est pas seulement un choc émotionnel, elle a aussi des conséquences financières importantes. Anouck (35 ans) et Stéphanie (35 ans) viennent d'avoir un enfant et sont heureuses et positives vis-à-vis de la vie. Pour elles aussi, ce sujet n'a pas encore été mis sur la table. Mais pourquoi ?

Stephanie Anouk
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    Stéphanie, Anouck, avez-vous déjà eu une conversation sur les conséquences financières d'un décès soudain de l'une de vous deux ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

    Stéphanie : « En toute honnêteté, non. Nous sommes ensemble depuis 14 ans et nous avons un enfant. Nous sommes toutes les deux très ouvertes, mais ce sujet n'a pas encore été abordé. »

    Anouck : « Je suis indépendante, la plupart des factures d'assurance passent par moi. Je sais donc contre quoi nous sommes protégées, mais la mort semble encore si lointaine. Cela ne me semble pas être une priorité pour le moment. Bien que cela peut en effet arriver à un moment inattendu dans un avenir pas si lointain. »

    Stéphanie : « Ce n'est pas que nous évitons consciemment le thème mais c'est plutôt l'agitation de nos vies qui ne nous permet pas de nous y attarder. Nous travaillons toutes les deux à temps plein. Tout va vite et chaque jour est une course, nous ne nous arrêtons pas. Ce n'est pas forcément négatif, mais cela laisse moins de place pour réfléchir et parler de ce genre de sujet. »

    Anouck : « Nous comptons beaucoup sur nos parents pour la prise en charge de notre fils. S'ils disparaissaient soudainement, nous serions confrontées à d'énormes soucis, tant émotionnels qu'organisationnels. Aujourd'hui, nous sommes plus enclines à perdre le sommeil, car cette possibilité nous semble également plus réaliste. »

    Dans quelle mesure avez-vous prévu une protection financière en cas de décès de l'une de vous deux ?

    Stéphanie : « Nous avons une assurance solde restant dû de 100% chacune. Cela nous permet d'avoir l'esprit tranquille mais il s’agit peut-être d’un faux sentiment de sécurité ? »

    Anouck : « Bien que ce soit généralement moi qui prenne les dispositions financières, nous sommes parfaitement au courant de la situation financière de l'autre et nous sommes très transparentes à ce sujet. Si l'une d'entre nous devait soudainement ne plus être là, nous savons déjà quels sont les produits d'épargne et les investissements dont nous disposons. »

    Stéphanie : « Nous avons également investi ensemble dans l'immobilier, car nous pensons qu'il s'agit d'un bon investissement pour pouvoir traverser confortablement notre période de retraite. Donc nous pouvons définitivement penser sur le long terme (rires). »

    Les chiffres montrent que les femmes âgées de 35 à 49 ans sont beaucoup plus préoccupées par le maintien de leur niveau de vie en cas de décès de leur partenaire. Cela est-il vrai pour vous ?

    Stéphanie : « Nous travaillons toutes les deux à temps plein et nous sommes toutes les deux des femmes. Nos revenus sont donc assez similaires. Je pense qu’une personne dont le partenaire gagne beaucoup plus s’en souciera davantage. »

     

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